Notre école

Une véritable école traditionnelle

L’école Chấn Điện Võ Đường (association Montpellier Viet Vo Dao) a été fondée en 2003 par Adda Keliche dans le but d’enseigner et de promouvoir un art martial vietnamien issu du style Thanh Long.

C’est une véritable école traditionnelle dans laquelle chacun, sans distinction, peut suivre une formation complète qui aborde tous les aspects de l’art martial.

L’art y est enseigné dans une optique d’épanouissement de l’individu et sans aucune visée compétitive. Chacun vient chercher ce qui lui convient — méthode de défense, pratique de santé — et s’implique comme il l’entend, loisir pour certains, art de vivre et voie à suivre pour d’autres.

Symbole de l'école Chấn Điện Võ Đường
Le symbole de notre école

L’école est ouverte à tous à partir de 5 ans.

Depuis septembre 2008, l’école Chấn Điện Võ Đường est affiliée à la F.F.K.D.A.. Elle est agréée par le ministère de la Jeunesse et des sports sous le numéro S-12-2010 en date du 14 mai 2010.

Le fondateur

Adda Keliche

Adda Keliche est un expert en arts martiaux vietnamiens, reconnu Maître 6ᵉ Dang (Dan), fondateur de Chấn Điện Võ Đường – l’une des rares écoles traditionnelles qui transmet encore cet art selon les valeurs humaines issues des grandes philosophies asiatiques.

Son enseignement repose sur une approche complète et respectueuse des traditions, en lien avec l’éthique, la transmission et l’évolution personnelle.

Adda maîtrise aussi bien la partie martiale, dans une recherche de discipline intérieure et de dépassement de ses propres peurs, que les pratiques liées à la santé et au bien-être : Chi Kong, Tai Chi, méditation, respiration, circulation de l’énergie vitale.

Adda Keliche maniant une hallebarde

Il enseigne également le maniement des armes traditionnelles, et intègre à sa pédagogie des savoirs issus des lois universelles, de la médecine traditionnelle chinoise, ainsi que des techniques de massage, considérés comme des éléments à part entière de la pratique martiale.

Parallèlement, Adda Keliche dirige Espace Vital, un organisme de formation spécialisé dans la gestion du stress, des conflits et des agressions, où il met à profit son expérience martiale au service de la prévention des risques psychosociaux (RPS). Formateur référencé par la CARSAT, il intervient dans de nombreuses structures en accompagnant les professionnels vers plus de maîtrise, de sécurité et d’équilibre au travail. Son double parcours – dans la voie martiale traditionnelle et la formation en entreprise – en fait une figure singulière et engagée, au carrefour de la transmission, du soin et de la transformation intérieure.

Les grades

Le système de grades dans notre école comprend six étapes de progression.

Le võ sinh (pratiquant de võ, l’art martial) débute avec une ceinture blanche à laquelle on ajoute des barrettes — ou cấp — vertes jusqu’au nombre de quatre ; il appartient alors au premier cercle.

L’étape suivante et dernier grade de l’école est la ceinture verte ; elle marque l’entrée dans le deuxième cercle, celui des disciples.

L’élève fait officiellement partie de l’école à partir de la première barrette, qui symbolise son travail et sa volonté d’apprentissage. Les barrettes correspondent en général à un an ou deux de pratique assidue dans le respect des valeurs de l’art martial. Le délai entre la quatrième barrette et la ceinture verte est plus long car le võ sinh doit avoir formé son corps et assimilé le travail du premier cercle avant de pouvoir accéder à l’enseignement supérieur du deuxième cercle.

Ceinture blanche avec deux barettes
Ceinture blanche avec quatre barettes
Ceinture verte

Le nom et le symbole de notre école

Chấn Điện Võ Đường est le nom en vietnamien [1] de notre école.

Calligraphie en style d’herbe de Shanshan du nom "Chấn Điện"
Chấn Điện
Calligraphie en style d’herbe de Shanshan

On peut traduire l’expression chấn điện võ đường par "école d’art martial éclair-tonnerre" : ─ võ đường signifie "école (đường) [d’art] martial ()" ; ─ chấn điện est une expression chinoise qu’on peut traduire mot à mot par "éclair (điện) [et] tonnerre (chấn)". C’est cette expression qui désigne réellement le nom de l’art pratiqué dans notre école.

Le nom de l’école s’écrit aussi en caractère chinois [2] : 震電武堂 (zhèndiàn wǔtáng). Si votre navigateur ne permet pas d’afficher le chinois, en voici une version en image :

Ecriture en caratères chinois du nom "Chấn Điện"

L’expression 震電 zhèndiàn (chấn điện) signifie proprement "tonner et briller d’éclairs" ; elle se compose de deux caractères riches de sens symboliques. Ainsi, le premier peut aussi signifier "un violent coup de tonnerre ébranlant la terre", "ébranler", "vibration", "foudroyer", "frapper avec la rapidité de la foudre" mais aussi "majesté [3]", "qui en impose" et "inspirer la terreur". Quant au second, s’il a comme sens primordiaux "éclair" et "électricité", il se traduit aussi par « brillant » ou encore « rapide ».

Symbole

Le symbole est composé de plusieurs éléments qui évoquent les aspects les plus importants de notre pratique, répartis en huit directions (ou 八卦 bāguà en chinois, bát quái en sino-vietnamien ; c’est le même terme qui désigne l’art martial nommé bát quái chưởng). Les couleurs, les caractères chinois et leur emplacement dans le symbole sont signifiants.

Les huit caractères chinois, si on les lit de haut en bas et dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, signifient :

Symbole de l'école Chấn Điện Võ Đường
  1. : "art martial"
  2. lễ: "politesse"
  3. chấn: "tonnerre"
  4. chí: "volonté"
  5. điện: "éclair"
  6. tín: "confiance"
  7. đường: "école"
  8. nghĩa, "équité"

Note: les traductions données ici sont littérales et ne permettent pas d'appréhender les sens multiples et profonds de chaque caractère, qui possède sa symbolique propre.

Le nom de l’école est ainsi mêlé à quatre autres termes, qui sont les valeurs de l’école. On remarque que le nom de l’école dessine lui-même un éclair à travers le symbole.


  1. Pour être plus précis, il est en sino-vietnamien : c’est une variante de cette langue datant de l’époque où la Chine dominait le Vietnam dans laquelle les mots sont en fait du chinois prononcé en vietnamien. L’empreinte culturelle du chinois fait qu’encore aujourd’hui de nombreuses expressions et termes, dans les domaines de la culture et des sciences, sont d’origine chinoise. Notre art martial étant sino-vietnamien, il est normal que son nom le soit aussi. ↩︎

  2. Même si les Vietnamiens n’écrivent plus actuellement leur langue en caractères chinois, il l’ont fait pendant des siècles. Du reste, le sino-vietnamien s’est longtemps écrit en caractères chinois. ↩︎

  3. Au sens de "grandeur" et non d’"altesse" ↩︎