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Interne

De nos jours, le terme « interne » désigne un ensemble de pratiques de santé telles que le 氣功 qìgōng, le yoga, le 導引 dǎoyǐn mais également certains arts martiaux comme le 太極拳 tàijí quán tai chi chuan ») ou le 八卦掌 bāguà zhǎng ba gua zhang » ou encore « pa kua chang »). De plus, les limites entre ces différentes disciplines ne sont pas strictes et proviennent surtout d’un besoin, assez occidental somme toute, de mettre les choses dans des cases. Par exemple, un débutant en tàijí ne sera pas forcément conscient qu’il fait également du qìgōng en préparation de la forme qu’il va apprendre. De plus, les applications martiales du tàijí sont plus susceptibles d’être considérées comme de l’externe.

Il est donc important de préciser ce que nous entendons par « interne ».

L’interne dans l’école

Dans notre école, nous appelons « interne » le travail qui va vers l’intérieur du corps, dans lequel on cherche à comprendre et maîtriser les mécanismes physiques internes.

Derrière cette définition volontairement simpliste se cache un domaine très riche que nous abordons selon plusieurs axes :
─ le 氣功 qìgōng ou travail de l’énergie ;
─ la méditation ;
─ le bát quái chưởng (八卦掌 bāguà zhǎng).

Notons que la notion d’énergie est un des fondements de la médecine traditionnelle chinoise et ne représente rien d’abstrait ou de mystique mais bien un ensemble de phénomènes qui s’appréhendent physiquement en premier lieu.

Cette description est complémentaire du versant externe de notre pratique dans lequel sont étudiées les techniques qui ont la dynamique inverse, de l’intérieur vers l’extérieur, ce qui a un lien avec le travail physique et l’étude du combat : coups de pieds, coups de poing, coudes, genoux, blocages, applications à deux...

À l’instar du yin et du yang dans le 道 Dào Tao »), l’interne et l’externe sont deux faces de l’art martial qui se nourrissent l’une de l’autre et se rejoignent à un niveau avancé. De fait, nous n’envisageons pas l’une sans l’autre. En effet, la pratique de l’interne seule qualifie la santé mais l’aptitude à se défendre fait défaut. De même la pratique martiale seule peut nuire au corps s’il est sollicité sans ménagement et l’apport d’énergie yang uniquement peut provoquer agressivité et manque de contrôle.

Formes internes pratiquées dans l’école

─ Qìgōng :

─ méditation ;
─ bát quái chưởng (八卦掌 bāguà zhǎng).


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