L’apprentissage des armes traditionnelles — telles que le bâton long, le sabre, l’épée et bien d’autres — s’inscrit dans la continuité de l’interne et de l’externe. Bien que cet enseignement puisse paraître obsolète et inutile de nos jours, son intérêt est au contraire multiple.
Il s’agit en premier lieu de conserver l’héritage des traditions séculaires et des techniques éprouvées sur le champ de bataille qui ont abouti aux formes et enchaînements que nous connaissons aujourd’hui. Les arts martiaux asiatiques comportent une multitude d’armes issues du corps militaire ou de toutes les composantes de la société civile (paysans, moines, artisans, etc), qui sont classées différemment selon les époques, les pays, les écoles. En Chine et au Vietnam à une certaine époque, l’ordre confucianiste réservait l’épée aux officiers, la hallebarde aux généraux de cavalerie ou encore le sabre aux soldats. Plus tard, les concours militaires impériaux du Vietnam imposent aux candidats au titre de docteur en arts martiaux de connaître les dix-huit armes traditionnelles du Bình Định.
Outre cet aspect traditionnel, l’étude des armes représente une réelle richesse dans la pratique actuelle des arts martiaux. Elle complète l’éventail technique du pratiquant en abordant des principes nouveaux et chaque arme, du fait de sa forme, sa taille et son utilisation, développe des qualités et un travail énergétique qui lui sont propres.
Les armes suivantes sont étudiées selon une progression spécifique :
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